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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 14:00

Plusieurs semaines après l'avoir débuté, voici (enfin) un nouvel article qui s'éloigne quelque peu des habituels par son thème puisqu'il y est question de théâtre. Grand fan de Kaamelott (comme j'en parlais dans l'article sur la BD Excalibur - Chroniques), j'avais vu Alexandre Astier parler régulièrement de son spectacle (sur Twitter, sur Facebook), Que ma joie demeure. Le sujet ? Jean-Sébastien Bach. Oui oui, le célèbre compositeur allemand. Et à Noël dernier, le DVD du spectacle est arrivé entre mes mains via celles de belle-maman...

 

http://tinselblog.files.wordpress.com/2012/10/alexandre-astier-que-ma-joie-demeure-2d.jpg

 

Présenté comme "une masterclass du cantor Johann Sebastian Bach", Que ma joie demeure ne va pas forcément attirer le regard ni forcément susciter un intérêt immédiat. Hormis bien sûr sur le nom de son seul acteur et auteur, Alexandre Astier. Et passer à côté de ce spectacle hors normes serait vraiment dommage tant il est pétri de qualités. Alexandre Astier a d'ailleurs reçu le prestigieux prix du jeune théâtre de l'Académie Française pour cette oeuvre. Avec un tel titre et un tel "pitch" de départ, que nous réserve "Que ma joie demeure" ? Principalement de grands éclats de rire et une belle claque musicale devant le brio de l'acteur/compositeur/réalisateur/musicien, bref devant le talent de l'artiste multi-tâches Astier. Avant toute chose, bande-annonce : 

 

 

Alexandre Astier, seul sur scène, réussit le tour de force de rendre "réels" les personnages avec lesquels le sien conversent, qu'il s'agisse de ses élèves ou de sa famille, de son supérieur ou de ses collègues. L'impression de "voir" ses interlocuteurs donne du relief à la pièce et la monotonie que l'on pourrait croire inévitable dans une pièce jouée par un seul homme ne pointe jamais le bout de son nez. On savait Alexandre Astier excellent acteur, on l'identifiait un peu trop facilement au seul roi Arthur et sa performance dans Que sa joie demeure nous rappelle qu'il semble capable de tout jouer...

 

 

A ce jeu d'acteur de haute facture nous devons ajouter un autre talent à l'arc multicordes d'Alexandre Astier. En effet, si certains le savent, beaucoup l'ignorent mais Alexandre Astier n'est pas que l'auteur, réalisateur et scénariste de Kaamelott, il est également celui qui en signe toute la bande son (et tout le reste aussi). Elève du conservatoire de Paris et de l'American School of Modern Music, Alexandre Astier est un musicien émérite et la véritable démonstration qu'il nous donne sur scène dans son spectacle en laissera plus d'un sans voix. Il incarne Jean-Sébastien Bach jusqu'au bout des doigts.

 

 

Pendant une heure et demie, Alexandre Astier nous emmène là où il le désire, et on l'accompagne volontiers, que ce soit lors de l'exploration d'un orgue, les réflexions sur la vie de Bach (qui aura eu 20 enfants dont 10 décédés en bas âge), ou dans ce cours hors norme qui passionne autant qu'il impressionne et fait rire. Bref, une oeuvre qui change et qui ne peut que nous donner envie de revoir l'acteur rapidement dans le costume d'Arthur. Pour rappel, vous pouvez également le retrouver dans son premier film en tant que réalisateur aux côtés d'Isabelle Adjani, David et madame Hansen, dont je pourrais vous reparler prochainement (vu lors de sa sortie au cinéma). 

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