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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 11:35

http://img.manga-sanctuary.com/big/tales-of-the-abyss-manga-volume-8-simple-54099.jpgAuteur : Rei

Nombre de volumes parus au Japon : 8 (terminé)

Date de sortie du volume en France : 26/04/2012

Synopsis : Sur la planète Auldrant, sept fonons sont à la base de la composition de tout l’univers : l’ombre, la terre, le vent, l’eau, le feu, la lumière ainsi que le son, qui permet de lire l’avenir. La découverte de ce dernier élément a attisé les convoitises et plongé l’humanité dans une guerre chaotique. Mais le monde a été sauvé de la destruction par la puissante foniste Yulia Jue, qui a réussi à décrypter la partition prophétique de la planète. An 2018. Depuis un kidnapping traumatisant sept ans plus tôt, Luke Fon Fabre, jeune noble de Kimlasca, vit reclus dans le manoir familial. Sa vie est de nouveau chamboulée le jour où il est téléporté en plein territoire ennemi, complètement livré à lui-même… Sommet du RPG fantastique, la série Tales of fait partie du trio de tête des grands jeux de rôle au Japon, avec Final Fantasy et Dragon Quest.


Critique : Après Tripeace et Artelier Collection, Tales of the abyss est la troisième série de Ki-oon à se conclure en cette fin de mois d'avril. Et comme pour les deux premières, on ne peut pas dire que la conclusion soit à la hauteur...

 

Tout le long d'un volume de près de 250 pages, Rei essaie de passionner son lecteur pour le destin d'Auldrant et de Luke. Malheureusement, les divers évènements narrés, leur enchainement, les retournements de situation et surtout, surtout, la conclusion des "combats" sont d'un ennui sans nom. On a l'impression que les évènements s'enchainent à une vitesse folle, que la résolution des problèmes apparemment insolubles se fait comme par magie, que le scénario linéaire au possible a été trop calqué sur celui du jeu de base (chose que l'on imagine sans connaitre le jeu)... Bref, un volume conclusif qui nous confirme que le titre, malgré quelques bons moments et quelques idées intéressantes, est beaucoup trop brouillon pour emporter une quelconque adhésion du lecteur, hormis peut-être du fan du jeu d'origine. Si le graphisme montre de réelles qualités, on regrette néanmoins ce côté rondouillard et enfantin qui nuit souvent aux actions plus "dramatiques". Le découpage est quant à lui plutôt efficace et malin, même s'il ne rattrape pas un graphisme souffrant d'un manque de dynamisme dans les scènes d'action.

 

Côté édition, le travail de Ki-oon est encore impeccable, comme toujours pour ce format. Outre l'illustration de début du tome, nous avons également droit aux 4 pages couleurs finales, réussies.

 

Shonen moyen du début à la fin, Tales of the abyss se conclut assez mollement. Après Tales of Symphonia, Tales of destiny et avant Tales of legendia, la série de Rei ne permet pas à la franchise Tales of de reprendre des couleurs. Mais peut-être que les fans du jeu vidéo penseront différemment...

 

4/10

 

Lire la critique sur Manga Sanctuary

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 11:00

http://img.manga-sanctuary.com/big/btooom-manga-volume-2-simple-50855.jpgAuteur : Junya Inoue

Nombre de tomes parus au Japon : 7 (en cours)

Date de sortie du volume en France : 07/03/2012

Synopsis: Transporté sur une mystérieuse île déserte où il est forcé de participer à un jeu meurtrier, Ryota Sakamoto parvient à vaincre le premier adversaire qu'il rencontre. C'est tourmenté par un fort sentiment de culpabilité et errant au hasard qu'il rencontre Kiyoshi Taira, un autre participant qui lui donne quelques bribes d'informations. Ryota comprend que derrière tout ça se cache sûrement la société Tyrannos Japan, et qu'il leur sera nécessaire de s'aventurer plus loin sur l'île pour espérer trouver un moyen de s'évader… Alors que les circonstances de ce jeu impitoyable et les multiples mystères qu'il renferme s'éclaircissent peu à peu, un nouvel adversaire des plus dangereux est sur le point d'affronter Ryota !!

 

 

Critique : Ce second volume nous permet de faire connaissance avec un nouveau personnage, le jeune Kosuke Kira, adolescent de 14 ans au passé plus que surprenant et au comportement étonnant.

 

Il s'agit là de l'évènement de ce tome, puisque c'est dans ce nouveau protagoniste que se trouve le gros point noir. On savait déjà que Glénat avait fait une erreur en classant Btooom! dans sa collection shonen (puisque Btooom! est un seinen issu du Comic Bunch). Mais avec le contenu de ce nouvel opus, le doute n'est plus permis et l'erreur de Glénat pourrait gêner ceux s'attendant à un shonen habituel. En effet, via le personnage de Kosuke Kira, nous avons droit à une scène très limite de viol sur une femme déjà préalablement assassinée. Et tout ça par un gamin de 14 ans ! Certes, le titre s'annonçait sanglant et violent, mais on pensait que cela se limiterait à des corps déchiquetés et des boyaux qui volent (ce qui est encore le cas, rassuez-vous). Junya Inoue passe là un gros cran dans le politiquement incorrect et on est bien loin de l'ambiance sympathique qui ressortait de sa précédente oeuvre, Otogi Matsuri (chez Doki Doki). Et comme la suite s'annonce dans la même ambiance avec le mystérieux personnage féminin...

 

Mais on parle tout de même là d'un titre de Junya Inoue. Btooom! est donc loin d'être un navet et le principe du jeu vidéo IRL est toujours aussi intéressant, notamment via les différentes caractéristiques des bombes et le fameux radar. On attend également beaucoup des autres "prisonniers" de l'île, dont on espère un charisme plus important que notre héros et une personnalité moins déviante que Kosuke. Le graphisme est évidemment très bon, comme les lecteurs d'Otogi Matsuri le savent. L'impression de puissance qui se dégage des explosions est réelle, tout comme la vivacité du "combat" entre Kosuke et Ryota. 

 

De très bonnes idées, d'autres nettement plus discutables avec un choix pour le moins choquant dans la personnalité d'un adolescent, et un graphisme alléchant : Btooom! laisse pour le moment un sentiment mitigé mais exerce un réel attrait sur le lecteur. On attend donc de la suite moins de déviances et plus d'action bourrine, afin que la série devienne le défouloir qu'elle devrait être. 

 

 

6/10

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 17:21

La news de la semaine aurait pu être l'annonce de l'arrivée le 28 juin prochain de Prophecy, de Tetsuya Tsutsui. Seulement voilà, Reset, Duds Hunt et Manhole ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable et il va d'abord me falloir les relire avant de me réjouir de l'arrivée en France du dernier bébé de l'auteur. Les critiques des 3 oeuvres seront donc à venir dans les jours/semaines qui viennent. 

 

Non, la news de la semaine pour moi est cette première dans l'édition du manga en France avec l'arrivée prochaine, le 20 juin, de l'ultime volume d'Ikigami. En soi, cette sortie n'a rien d'exceptionnelle me direz vous. Et pourtant, la sortie de ce volume en 2 éditions est un petit évènement : le volume simple, à 7€99, et surtout une édition collector comprenant le volume simple ET une figurine du héros, Fujimoto, à 29€99.

http://img.manga-sanctuary.com/big/ikigami-preavis-de-mort-manga-volume-10-collector-57406.jpg

Cette édition est exactement la même que l'édition japonaise, avec un même rapport de prix entre la version simple et la version avec figurine. Et pourtant, cette annonce a été suivie d'une pluie de reproches de la part des lecteurs, jugeant la figurine moche et le prix exagéré... Pas sûr qu'avec un tel accueil la tentative de Kazé Manga se reproduise ou que d'autres tentent l'aventure, malheureusement.  

Et vous, que pensez-vous de cette édition ? Trop chère ? Figurine trop moche ? A renouveler ? A oublier ?

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 17:01

http://img.manga-sanctuary.com/big/hotaru-manga-volume-6-simple-48081.jpgAuteure : Satoru Hiura

Nombre de volumes parus au Japon : 15 (terminé)

Date de sortie du volume en France : 23/09/2011

Synopsis : Le chef est parti de la maison. En se retrouvant seule, Hotaru se rend compte à quel point il est difficile de travailler, d’assurer le quotidien et de gérer sa vie sentimentale en ne comptant que sur elle-même. C’est à ce moment que le mot « mariage » vient la titiller. Elle complote de foncer tête baissée dans le mariage, moins « prise de tête » (quoique) que les relations amoureuses...

 

 

Critique : La situation d'Hotaru a changé et elle doit désormais vivre seule dans la maison qu'elle partageait auparavant avec son patron.

 

Outre ce grand changement, et le fait qu'Hotaru va tenter de se fixer un planning afin de vivre le plus "normalement" possible, une nouvelle grosse étape fait son apparition de ce tome et va y occuper une place primordiale : le mariage. Mot magique qui va impliquer de longues réflexions pour notre poisson séché et un échange avec son entourage, lui permettant de choisir ce qu'elle souhaite faire... ou pas. 

 

Notre petit triangle amoureux prend de plus en plus formet avec ce 6ème volume. Satoru Hiura le fait évoluer de manière calme et progressive, sans à-coups, sans hasards, sans précipitation. Ce triangle est d'ailleurs presque un hexagone, puisqu'une rivale d'Hotaru est toujours présente et pourrait bien remettre en cause son gentil couple, surtout lorsque monsieur apprendra ce que sa dulcinée lui a caché tout ce temps...

 

Mais Hotaru ne serait pas Hotaru sans cet humour hilarant qui parsème le récit. Décidément, sortir de sa condition de poisson séché n'est pas chose aisée et envisager le mariage fait prendre conscience de certains "manques" à notre héroïne. Mais tout ceci se fait dans une bonne humeur très agréable !

 

Mélange de romance mature et d'humour efficace, Hotaru est toujours la bonne surprise du début. On peut d'ailleurs désormais considérer le titre comme tout simplement un excellente série, à mille lieues des shojo naifs qui pullullent dans nos magasins, et que sa lecture est fortement recommandée et recommandable. A posséder.

 

8/10

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 15:16

http://bdi.dlpdomain.com/album/9782871292296-couv-I258x392.jpgAuteur : Takehiko Inoue

Nombre de volumes parus au Japon : 31 (terminé)

Date de sortie du volume en France : 01/03/1999

Synopsis : Au collège, Hanamichi Sakuragi s’est fait jeter par 50 filles. Il est ensuite entré au lycée, mais il est resté sous le choc du refus de la 50ème fille qui lui a répondu : « Je suis amoureuse d’Oda du club de basket. » C’est alors qu’est apparue l’âme salvatrice : Haruko Akagi. Il a suffit que, dans le couloir de l’école, elle lui demande : « Tu aimes le basket ? » pour que son cœur s’enflamme. Les choses ne sont malheureusement pas si simples puisqu’elle est amoureuse d’un garçon qui ne le sait pas: Kaede Rukawa. Ce garçon, véritable as du basket-ball du collège, va devenir le grand rival de Sakuragi.


Critique : Slam Dunk est une oeuvre culte. Shonen sportif par excellence, il côtoyait Dragon Ball dans le fameux Weekly Shonen Jump au début des années 1990. Il a fait de son auteur, Takehiko Inoue (Real, Vagabond) un 100million-seller et une référence. La réputation des aventures de Hanamichi Sakuragi est-elle usurpée ou la magie opère-t-elle toujours 20 ans plus tard ?

 

Hanamichi Sakuragi, élève au physique imposant et "yankee" de son état, quitte son collège avec un record peu enviable : il a en effet essuyé 50 refus de la part des filles avec lesquels il souhaitait sortir. Arrivé au lycée Shohoku, il a bien l'intention d'oublier ce passé et craque pour la jolie Haruko Akagi, qui lui confie sa passion pour le basket. Avec pour objectif la séduction de la jeune fille, Sakuragi se retrouve à défier le capitaine du club de basket du lycée, qui n'est autre que le grand frère d'Haruko... Un slam dunk plus tard, Sakuragi tente sa chance dans le club, toujours avec l'ambition de conquérir le coeur d'une lycéenne amoureuse de celui qui deviendrait son plus grand rival.

 

Ce premier volume de Slam Dunk est typique du shonen sportif. Un personnage qui ne connait rien du sport concerné, au physique et qualités pourtant idéals, un peu bêta sur les bords qui se lance dans un défi fou par amour. Takehiko Inoue nous sert donc une panoplie de personnages très classiques, avec le beau gosse rival, les amis fidèles, le capitaine rigoureux et intransigeant. Le tout avec une certaine efficacité et un graphisme en parfaite adéquation. On est loin de ce que l'auteur nous offrira plus tard dans Vagabond ou Real, mais pour un premier volume, on peut dire que le résultat répond aux attentes, notamment dans les scènes sportives, qui savent être explosives quand il le faut. Et comme tout shonen qui se respecte, une grosse dose d'humour est présente, via un personnage principal dont le cerveau semble bien vide... C'est d'ailleurs l'un des points "noirs" de ce tome d'ouverture. Le caractère de Sakuragi est sans doute trop marqué, trop appuyé pour ne pas agacer parfois. Mais cela est secondaire et si la fin de ce volume nous fait nous interroger sur son avenir dans le basket-ball, cest surtout parce qu'on le veut en savoir plus et voir comment cette équipe aux ambitions élevées va pouvoir réussir.

 

Shonen sportif culte, Slam Dunk démarre plutôt bien et si son manque d'originalité et un personnage principal un peu trop benêt peuvent faire pointer quelques craintes pour la suite, on ne doute pas que cela changera lorsque le basket prendra une place centrale dans l'histoire. Un bon début, qui appelle une suite meilleure.

 

7/10

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 15:11

http://img.manga-sanctuary.com/big/mabinogi-manhwa-volume-1-simple-23384.jpgAuteurs : Woong et Young Seo

Nombre de volumes parus en Corée : 6 (terminé)

Date de sortie du volume en France : 17/09/2009

 

Synopsis : Plongez dans le monde de MABINOGI, au design largement inspiré du manga et de la mythologie celtique et galloise. Ce manhwa est tiré du jeu vidéo du même nom où on incarne un personnage qui va évoluer dans un monde avec un aspect "vie" assez développé (cuisiner, se marier...) mais aussi des quêtes et des combats! 

 

Critique : Dans un marché déjà très développé, voici venu un nouvel éditeur sur un créneau qui, historiquement, n'a jamais réellement fait de vagues : le manhwa. C'est donc cette fois-ci Clair de Lune qui s'y colle, avec pour premier titre Mabinogi (complet en 6 volumes), manhwa d'héroic-fantasy basé sur un jeu vidéo massivement multijoueur sortie en janvier 2008 sous nos contrées. On y suivra les aventures fantastiques de Ron, Ariane et Dodie, jeunes habitants de Tir Chonaill.


Jeunes aventuriers, Dodie et Ron vont à l'assaut d'un donjon afin d'effectuer leur devoir. Mais cette première mission n'est pas sans danger et Dodie se voit obliger d'aller chercher de l'aide auprès d'Ariane, jeune fille jadis recueillie par la famille de Ron. Ron décide alors de devenir plus fort et devient bûcheron... April et Match, eux aussi jeunes aventuriers, ne sont pas revenus d'une expédition. Plusieurs groupes sont alors formés dont un composé de Ron, Dodie et Ariane...

Premier enseignement de cette première licence chez ce nouvel éditeur : Mabinogi est très loin d'être le titre de l'année. Ce premier tome, qui doit mettre en place l'univers et les personnages, n'est pas vraiment passionnant et reste complètement dans les poncifs du genre. Malgré un humour sympathique, on ne s'intéresse pas réellement aux personnages et à leur destinée, même si quelques mystères réussissent à titiller le lecteur, pour peu qu'il réussisse à s'en souvenir une fois le tome refermé... Au niveau de scénario, ce n'est donc pour l'instant que du très classique. Côté dessin, les 4 pages couleurs du début de tome sont d'une qualité supérieure au reste du volume, qui est lui d'un niveau correct, sans grand défaut. Mais pour un nouvel éditeur, l'attention se porte aussi sur la qualité d'édition... Et à ce niveau-là, Clair de Lune reçoit son premier carton jaune (un jaune très foncé même). Outre un nombre incalculable d'oublis de mots, de phrases très mal tournées et de quelques fautes d'orthographe, certaines bulles sont illisibles à moins de forcer sur la reliure. Le papier est quant à lui d'une qualité moyenne, l'impression étant plutôt de bonne facture. 

Ce premier tome de Mabinogi se révèle trop classique pour être réellement passionnant. La suite se devra d'être plus intéressante, en espérant que, progressivement, la qualité d'édition de ce nouvel éditeur entre dans la norme.

 

5/10

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 12:58

http://img.manga-sanctuary.com/big/tripeace-manga-volume-11-simple-54095.jpgAuteur : Tomoyuki Maru

Nombre de volumes parus au Japon : 11 (terminé)

Date de sortie du volume en France : 26/04/2012

Synopsis : Grièvement blessé, Nana redevient celui qu’il était avant son amnésie ! Ses compagnons découvrent avec horreur que le jeune homme est en réalité le chef de l’organisation Arès, qui se donne pour objectif de faire naître des guerres aux quatre coins du globe… Mais le pire est encore à venir : alors que les empires de Xyece et de Mâji s’apprêtent à signer un pacte de non-agression, les sombres hommes aux crânes se rendent à la conférence de paix, bien décidés à faire échouer les négociations et à replonger le monde dans le chaos. Les agents de Tripeace parviendront-ils à les arrêter à temps ? Le final explosif de Tripeace !

 

Critique : Après la fin d'Artelier Collection et avant celle de Tales of the abyss, Ki-oon nous propose également en cette fin de mois d'avril la fin de Tripeace avec ce 11ème volume, malheureusement toujours aussi décevant...

 

Titre à la morale naive au possible, avec des lois de médiation toutes plus ridicules les unes que les autres, Tripeace nous offre une fin sans le moindre relief, sans le moindre éclat, dans un ton monotone assez étonnant. Alors que l'on nous annonce un final explosif, il n'en est rien et les quelques retournements de situation, si on peut les appeler ainsi, tombent tous à l'eau (notamment le pseudo suspense sur la mère de Shiro). Mais pire que cela, c'est finalement l'ultime chapitre qui nous assome définitivement tant son intérêt est plus que limité. Un épisode bonus en guise de "mais que se passe-t-il après" qui n'apporte absolument rien au récit. Nana sera resté du édbut à la fin un personnage naïf, sauvé par son "autre personnalité", mais dont la dualité n'est pas exploitée comme elle aurait pu l'être, comme elle l'aurait du l'être même. Bref, Tomoyuki Maru possède des qualités évidentes, notamment un niveau du découpage de certaines planches, mais nous offre un récit d'une platitude assez affligeantes rarement sauvé par quelques passages humoristiques parfois réussis.

 

En 11 volumes, Tripeace n'aura jamais su tenir les promesses annoncées. Loin d'être la "nouvelle bombe de Square Enix", la série de Tomoyuki Maru a tout d'un gros pétard tout mouillé qui ne fait pas la moindre étincelle. Dans un marché saturé où le shonen reste le genre le plus populaire et le plus représenté, Tripeace, comme Artelier Collection, ne mérite pas un intérêt particulier de la part des lecteurs, hormis peut-être les novices en la matière. Une déception.

 

3/10

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 12:00

Et quelques achats de plus au programme aujourd'hui, avec un nouveau passage par la librairie "Notes en bulles" et l'achat de la fin de Slam Dunk de Takehiko Inoue (tomes 19 à 31). Du coup, je vais sans doute relire toute la série d'une traite dans quelques temps, avec une critique par tome ! De quoi avoir de la matière pour quelques semaines... ;)

 


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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 00:05

http://img.manga-sanctuary.com/big/artelier-collection-manga-volume-13-simple-54093.jpgAuteur : Yen Hioka

Nombre de volumes parus au Japon : 13 (terminé)

Date de sortie du volume en France : 26/04/2012

Synopsis : Dans l’espoir d’anéantir God Ember, Ash réveille les volcans endormis d’Arc End. Mais le chef de Genos n’a pas usurpé son surnom de maître de la mort… Le voilà qui ressort indemne de la lave qui l’avait englouti ! Pour Makumo et ses compagnons, qui se joignent enfin au combat, une seule planche de salut : unir leurs forces. C’est bien décidés à en finir qu’ils créent une œuvre commune capable de rivaliser avec la puissance phénoménale de leur ennemi… L’épilogue poignant d’Artelier Collection !

 

Critique : Artelier Collection se termine comme il a débuté, c'est-à-dire dans un classicisme total. En 13 volumes, Yen Hioka ne nous aura pas montré grand chose que ce soit dans le style graphique, trop impersonnel, que dans l'univers créé, original dans le principe mais assez creux dans le fond.


Nous avons donc droit à un ultime affrontement entre nos héros masterpiece et le grand méchant de l'histoire. Mais une fois le grand méchant battu, Yakumo et ses amis se rendent compte qu'il y a un plus grand méchant encore ! Une course contre la montre s'engage et les coups de pouce du destin ne seront pas de trop pour permettre de sauver le monde. 

Si on apprécie la fin inattendue de God Ember, le reste n'est malheureusement pas du même calibre. Entre les anciens méchants devenus gentils, les morts qui ne le sont pas parce que ce serait trop triste, les retrouvailles téléphonées, le manque d'explication sur Makumo, le final expéditif... On peut considérer que cet ultime volume contient énormément de défauts pour un titre dont la publication au Japon aura tout de même duré près de 7 années ! On aurait donc aimé plus de pep's, plus d'audace, plus de prise de risque. Mais il n'en est rien, comme cela a toujours été le cas depuis les premières pages du premier volume. On regrettera également la banalité de la mise en page, qui n'accentue pas assez les moments clés du récit.

Artelier Collection fait donc partie de ces shonens que l'on conseillerait au jeune lecteur débutant, histoire de s'approprier les codes du genre. Par contre, le lecteur confirmé ne pourra que trouver fade et sans saveurs le titre de Yen Hioka, beaucoup trop classique dans tous les domaines.

 

4/10

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 19:45

http://img.manga-sanctuary.com/big/the-arms-peddler-manga-volume-1-simple-51865.jpgAuteurs : Night Owl et Kyoichi Nanatsuki

Nombre de volumes parus au Japon : 4 (en cours)

Date de sortie du volume en France : 09/02/2012

Synopsis : Le monde est devenu une zone de non-droit, une terre désolée où grouillent démons et criminels de tout poil. Au bord d’une route, la famille de Sona Yuki est assassinée par des bandits. Marqué au fer rouge, le jeune garçon agonise dans un désert aride quand surgit Garami, une marchande d’armes qui lui propose un choix cruel : céder à la facilité en s’abandonnant à la mort ou bien choisir la survie dans un monde hostile et sans merci. Lorsqu’il accepte cette main tendue, Sona découvre que l’inconnue n’a pas menti : jusqu’à ce qu’il ait remboursé sa dette, il restera l’esclave de la jeune femme. Son destin est désormais lié à celui de Garami… et plus d’une fois au cours de leur périple, il regrettera de ne pas avoir préféré la mort.

 

Critique : Lancé en grande pompe en parallèle de la sortie du 11ème volume d'Ubel Blatt et présenté comme le successeur de ce dernier, The arms peddler était l'objet de beaucoup d'espoirs et l'attente était donc forte autour du titre. Ce premier volume ne tiendra malheureusement pas toutes ses promesses, tout en étant loin d'être mauvais pour autant.

 

Un monde post-apocalyptique. Des brigands qui tuent une famille et laisse uniquement un enfant vivant. Une marchande d'armes qui passe un pacte avec lui. Un duo improbable qui va arpenter des terres hostiles et dangereuses. Voilà donc la base du scénario concocté par Kyoichi Nanatsuki. Sona, notre jeune héros, choisit de vivre et donc de servir Garami, la marchande d'armes. Il la suit dans ses missions, découvre l'atrocité de ce monde, et apprend à connaitre sa nouvelle camarade. Pas grand chose de plus à se mettre sous la dent après la lecture de ce tome d'ouverture, où certains évènements sont téléphonés et où le côté "trash" n'est finalement qu'accessoire.

 

Malgré tout, Nanatsuki réussit à introduire quelques mystères qui titillent notre curiosité, notamment concernant Garami, mais c'est surtout le monde qu'il a créé qui attire notre attention. Pour le moment très classique, on attend d'en apprendre plus à son sujet pour savoir si l'originalité et l'imagination seront de mise ou si nous avons affaire à un énième monde à la Hokuto no Ken. L'idée d'une ancienne civilisation à la tchnologie avancée et responsable de l'état de la planète apparait déjà, et aurait tendance à nous diriger vers la seconde hypothèse. Mais laissons aux auteurs le bénéfice du doute. Pour l'instant du moins.

 

Graphiquement, le trait de Night Owl est très agréable. Très stylisé, son graphisme a un charme certain mais il pourrait ne pas faire l'unanimité, notamment dans les scènes "gores", pas forcément réussies. Mais il s'agit clairement plus d'un atout que d'un poids pour le titre. L'édition de Ki-oon est toujours parfaite, avec une petite postface du scénariste.

 

Agréable à lire mais ne possédant pas le supplément d'âme attendu, The arms peddler gagnera en épaisseur avec son univers. On attend donc plus d'informations sur celui-ci pour la suite et espère avoir de jolies surprises. Très sympathique mais un peu décevant tout de même. 

 

7/10

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